Vous, vous, vous Vous souvenez-vous, vous, vous D'un certain mois d'août très doux Et d'un banc de chêne ? Tout, tout, tout Nous semblait si fou, si fou Les oiseaux jaloux de nous Sifflaient nos rengaines Mais, avec l'hirondelle, S'est enfui votre amour Moi, je reste fidèle Car je vous aime toujours Voulez-vous Que je me dévoue pour vous ? Car je vous l'avoue, sans vous J'ai bien de la peine Mais avec l'hirondelle Revient le mois de mai Pour que mon cœur fidèle Enfin vous garde à jamais Voulez-vous Que je me dévoue pour vous ? Car je vous l'avoue, sans vous J'ai bien de la peine Sans vous, sans vous J'ai bien de la peine